Mes deux ACCOUCHEMENTS

Mon 1er accouchement : 22 février 1986, Metz, salle de travail de la maternité

La sage-femme me dit : « Vous avez envie de pousser, Allez-y ! ». Depuis une demi-heure déjà, sur les indications de la sage-femme, je pousse pour accoucher de mon premier bébé. La première poussée, je l’ai faite spontanément, naturellement sur une longue expiration. Mais la sage-femme me dit : « Non, ce n’est pas comme ça que vous avez appris pendant les séances de préparation: inspirez-bloquez-poussez. Et c’est ce que je fait de toutes mes forces, de tout mon cœur… sans succès …

Après chaque poussée, c’est comme si le bébé remontait et je m’épuise. Le gynécologue, appelé par la sage-femme, constate que rien ne se passe, demande les « cuillères » et extrait l’enfant …

Guillaume est né, un peu bleu et surtout, le crâne bien déformé par les forceps.

Je me suis épuisée et j’ai fait une hémorragie. J’ai à peine eu le temps d’accueillir mon enfant que le personnel médical s’affairait autour de moi pour arrêter cette hémorragie.

Mon 2 ième accouchement : 3 mars 1988, Metz, salle de travail de la même maternité.

La sage-femme me dit : « Le col est complètement ouvert ! Vous pouvez pousser ! ». J’inspire et pousse en expirant longuement.

3 poussées plus tard, Claire est là, elle sort en faisant un bruit de bouchon de champagne !

Elle est toute ronde et toute rose.

Conclusion de Silvana

Aujourd’hui, je sais que ce que l’on nous apprend en terme de respiration lors de la préparation à l’accouchement ne convient pas à tout le monde.

Mon expérience en est la preuve, lors de mon premier accouchement, pour Guillaume, on m’a fait pousser poumons pleins, sans résultat et je me suis épuisée.

Pour Claire, je me suis écoutée, j’ai poussé sur l’expiration, donc poumons vides contrairement à la première fois.

Résultat : L’accouchement a été très rapide et sans fatigue. D’où l’intérêt de connaître sa Dominance Respiratoire.

- Témoignage de Silvana M.